Canal+ à la conquête de l'Allemagne


Première déclinaison de la chaîne cryptée dans un pays non-francophone, Canal+ exporte sa recette à succès et son esprit outre-rhin

Le récap' de l'épisode précédent


  • Lancée le 1er novembre 1986, Teleclub était la première chaîne à péage outre-rhin. Pour un tarif mensuel de 29 DM, la chaîne promet des films anciens et récents, européens comme américains, issus du catalogue allemand de Kirch via sa société BetaTaurus et Paramount Pictures.
  • Leo Kirch, en tant qu’actionnaire majoritaire, avait pour associés les groupes Bertelsmann et Springer. Cependant, face aux résultats financiers décevants de la chaîne durant ses premières années d’existence, ces deux derniers ont choisi de se retirer de l’actionnariat en janvier 1988.
  • D’abord uniquement accessible sur les réseaux câblés de Hanovre. La chaîne élargit sa distribution sur les réseaux câblés de Düsseldorf, Duisberg, Ludwigshafen, Nuremberg et le plus grand réseau câblé de RFA, Berlin-Ouest. Ainsi, plus d’un million et demi de foyers ont la possibilité de recevoir la chaîne du « cinéma par câble ». Elle rejoindra ensuite le satellite Eutelsat FS-1 et Astra 1A.
  • Teleclub souffrira d’un énorme problème de piratage. L’introduction d’un nouveau système de codage en avril 1989 se révèlera être en échec, les décodeurs pirates se révèle être … plus performants que le décodeur original. Fun fact, la chaîne fut diffusée en clair par satellite jusqu’en mai 1989.

À la fin des années 1980, Canal+ a acquis une renommée critique grâce à l’excellence de ses programmes, notamment les émissions en clair qui ont commencé à forger la réputation de la chaîne cryptée. Les taux d’abonnement atteignent un sommet, la chaîne engrangent ses premiers bénéfices et s’impose rapidement comme le premier groupe audiovisuel français et européen. Cette prospérité financière incite Canal à diversifier ses activités : création d’Ellipse, une filiale dédiée à la production de programmes ou encore le lancement de déclinaisons internationales de la chaîne cryptée.

Si l’expansion dans l’espace francophone semble évidente avec le lancement de Canal+ TVCF (Télévision Communauté Française) en Belgique en août 1988 et un projet d’acquisition (rapidement abandonné) de la chaîne suisse dédiée au cinéma Télé Ciné Romandie la même année, son PDG André Rousselet saisit l’opportunité offerte par le développement de la diffusion par satellite à réception directe avec le programme TDF 1/TDF 2 pour proposer une version germanophone de la chaîne cryptée.

Le schéma économique d'implantation de Canal+ à l'international


Dans sa conquête européenne, le schéma d’implantation de Canal+ est simple : s’allier avec un partenaire local (la RTBF en Belgique, Prisa en Espagne…) et apporter toute la structure technique, commerciale et marketing nécessaire au développement de la chaîne. Ainsi, chaque déclinaison définit et conçoit ses programmes en fonction de son public, environ 25% de sa programmation, information, musique, magazine et bien sûr habillage d’antenne, qui porte sa griffe nationale, ce qui n’empêche pas de très fortement s’inspirer de la version française. 

Une impulsion industrielle et un vecteur de la culture européenne


À l’aube des années 90, le lancement des satellites TDF est au cœur des préoccupations du secteur audiovisuel français. Initié à la fin des années 70 et retardé à plusieurs reprises, ces satellites à haute puissance étaient censés permettre de diffuser des programmes télévisés sur une partie de l’Europe avec une simple parabole de petit diamètre (environ 50cm) et de promouvoir des innovations technologiques, dont la télévision en Haute Définition avec le standard D2Mac Paquet, destiné à remplacer le PAL et le SECAM.

André Rousselet, convaincu que l’avenir de la télévision résidait dans le câble et le satellite, ainsi que dans les nouvelles normes de diffusion qui ouvriraient la voie à la haute définition, a vu dans le satellite deux opportunités pour Canal+ : couvrir l’ensemble du territoire français pour attirer de nouveaux abonnés dans les zones où la réception hertzienne était impossible et diffuser de nouveaux programmes. Après avoir envisagé de lancer une nouvelle chaîne avec “Canal+ Famille”, la chaîne cryptée a renoncé à ce projet début 1988 pour privilégier une version germanophone de la chaîne à péage.

Le marché ouest-allemand n’a pas été choisi au hasard. Avec un fort taux de pénétration de la télévision par câble, près de 3 millions d’abonnés en 1988, et une population jugée avec un fort pouvoir d’achat, il était potentiellement intéressant pour la télévision payante. De plus, après l’échec du lancement du satellite TV-SAT 1 (jumeau allemand de TDF 1), l’autorité de tutelle, à savoir les ministres français et allemand des postes, a opté pour un accueil de programmes issus d’opérateurs allemands sur TDF 1. Le 28 octobre 1988, la fusée Ariane 2 a expédié le satellite TDF 1 à la position 19 degrés ouest.

En 1987, la CNCL avait retenu huit candidatures pour le satellite TDF 1


Parmi les heureux élus, on retrouvait La Sept, TF1, La Cinq, M6, Canal+ ainsi que Radio France, RFI et la Deutsche Bundespost pour des programmes radiophoniques. Toutefois, la nouvelle majorité issue des élections présidentielles et législatives de 1988 ont tout remis à plat. La nouvelle ministre de la communication Catherine Tasca ne voyait pas l’intérêt de faire monter des chaînes hertziennes sur le satellite et plaide plutôt pour mettre en avant des chaînes thématiques et nouvelles, justifiant l’achat de matériels nouveaux.

En quête d’un partenaire pour un lancement en Allemagne, André Rousselet s’est d’abord tourné vers Leo Kirch. Magnat allemand des médias, il était propriétaire de la chaîne commerciale SAT.1 ainsi que de la chaîne à péage dédiée au cinéma Teleclub. Cependant, les discussions ont rapidement tourné court. Kirch souhaitait avoir le contrôle opérationnel et commercial de la future chaîne, reléguant Canal+ au rôle de simple partenaire financier. Pas question pour le groupe français qui compte apporter son expertise marketing et technique.

Il restait alors le second acteur de la télévision commerciale en Allemagne, le numéro 1 mondial de la communication, Bertelsmann. Poids lourd du secteur avec 1,2 milliards de francs de profit en 1988, ce groupe était en concurrence frontale avec Kirch à la fois dans le domaine de la distribution cinématographique avec UFA-Film et dans le domaine de la télévision avec RTL Plus, détenue à parité avec la CLT. Pour le groupe, la télévision par abonnement était une fenêtre de programmation supplémentaire afin d’amortir les coûts des films et des droits sportifs.

Le 4 février 1989, Canal+ et Bertelsmann ont annoncé la constitution d’une société à parité, dans une société de droit allemand, pour lancer une chaîne à péage avec du cinéma, du sport et des émissions en clair. Canal Plus GmbH visait trois millions d’abonnés et une diffusion en D2Mac Paquet par satellite et le câble. Le même mois, le CSA français lance un appel à candidatures pour une exploitation des cinq canaux de TDF 1. 

L’enjeu qui conditionnera le succès de TDF 1 dépend en grande mesure de la combinaison technique et économique retenue pour faire payer les programmes au consommateur. Or, les antennes et les décodeurs coûtent chers : les industriels annoncent un prix d’environ 2 000 F pour l’antenne parabolique, auxquels s’ajoutent 4 000 F pour le décodeur D2 MAC.

André Rousselet le sait, l’expérience de Canal+ lui a appris qu’il est préférable de contrôler l’ensemble de la filière, de la diffusion à la réception des émissions.Cela pour éviter d’abord les mauvaises surprises techniques, les défaillances ou les diktats d’un fournisseur mais surtout pour rester maître ensuite de sa commercialisation et de son précieux portefeuille d’abonnés.

Deux mois plus tard, le 4 avril 1989, le PDG de Canal+ André Rousselet et le porte-parole de Bertelsmann (et ex-ministre des finances de la RFA) Manfred Lahnstein présente au CSA leur projet de candidature pour deux canaux de TDF 1 : Canal+ et sa version germanophone. Une proposition va particulièrement toucher le CSA : la location d’un boîtier satellite (au lieu et place d’une simple vente) avec un droit d’entrée de 400 francs couplée à l’achat d’une antenne parabolique à prix réduit. En plus de ses propositions industrielles, André Rousselet prend l’engagement d’associer les autres opérateurs à la logistique et à la promotion des nouvelles chaînes payantes.

Canal+ n’est pas seul. Face à elle, TF1 s’est associé avec Leo Kirch et Silvio Berlusconi pour proposer différents canaux sur le nouveau satellite (TF1, une chaîne dédiée à la famille et à la musique, une chaîne dédiée à la fiction, une chaîne dédiée au sport et une reprise de Teleclub en allemand). Cette alliance avec le plus gros détenteur de droits outre-rhin n’inquiète pas vraiment les équipes de la chaîne payante. Devant les sages du CSA, André Rousselet réplique en assurant que les distributeurs de films américains ne seraient pas mécontents de briser le monopole de Kirch sur l’Allemagne mais surtout il jouera la carte du rayonnement culturel européen. Il prend l’engagement de doubler le chiffre d’affaires du cinéma français en Allemagne en programmant dès la première année soixante-dix films, la moitié issu du cinéma français et l’autre du cinéma allemand, puis quatre-vingt-dix et centre vingt-cinq les années suivantes.

Autant d’arguments qui paieront et convaincront le CSA de lui accorder deux canaux sur TDF 1, au mois d’avril 1989. Dans la foulée, le groupe créé une filiale spécialisée dans les décodeurs avec “Eurodec”. En octobre 1989, Canal+ prend le contrôle de la société Tonna électronique, spécialisé dans la fabrication d’antennes satellites. Ainsi, la chaîne cryptée maîtrise la fabrication et la commercialisation des supports de diffusion.

En décembre 1989, Canal+ et Bertelsmann présente les contours de la future télévision à péage. Sous le nom de “Premiere”, la chaîne promet de proposer des films récents, des événements sportifs de premier plan, des documentaires haut de gamme ainsi que des émissions culturelles et artistiques. A côté des programmes en codés, des émissions en clair seront également proposé. Concernant le partage des rôles, Lothar HUNSEL, membre du directoire de la branche médias électroniques de Bertelsmann, prendra la gérance de la société d’exploitation, Canal Plus GmbH. Le conseil de surveillance sera présidé par Marc TESSIER, directeur du développement international de Canal+. La direction des programmes est confié au journaliste autrichien Rudi KLAUSNITZER, transfuge de la chaîne commerciale Sat.1.

Après avoir échoué à obtenir un canal sur TDF 1 et face à la compétitivité limitée de Teleclub qui perd de l’argent, Leo Kirch comprend que la présence de plusieurs acteurs sur le marché de la télévision payante entraînera une inflation des coûts sur les droits cinématographiques. Canal+ et Bertelsmann partagent cette opinion et accordent une place à Leo Kirch dans l’actionnariat de Premiere le 16 février 1990. Ainsi, la future chaîne payante récupère la base d’abonnés de Teleclub, estimée à 50.000 abonnés.

TDF 1/2 : des lancements entravés par des complications techniques


Avant même son lancement commercial, TDF 1 a été confronté à une série de pannes. En août 1989, un répéteur du satellite a cessé de fonctionner suite à des courts-circuits dans son alimentation électrique. Un an plus tard, en septembre 1990, la défaillance d’un tube d’émission à haute puissance a nécessité une redistribution des répéteurs entre les attributaires sélectionnés par le CSA.

C’est à la suite de ces incidents que la chaîne allemande a accepté de céder sa place au projet de chaîne sportive du service public français, Sports 2/3, en échange d’un canal de secours sur TDF 2. Parallèlement, Premiere dispose d’une option sur le satellite Astra, la chaîne Teleclub diffusant depuis septembre 1990 sur ce satellite aux côtés de diverses chaînes allemandes telles que RTL Plus, Sat.1, Pro 7, la chaîne publique culturelle 3sat, et sur le satellite allemand Kopernikus DFS 1.

TDF 2 a également connu une série de pannes. Lancé en juillet 1990, le satellite a rencontré ses premières pannes en octobre, rendant plusieurs canaux inutilisables … et notamment celui de Sports 2/3.

Dans le sillage de la réunification allemande de 1990, un nouveau marché s’est ouvert auprès des téléspectateurs de l’ex-RDA, une région dépourvue de télévision par câble et donc propice au développement du satellite. Les télévisions ont donc fait de la conquête de ce marché une priorité, ce qui a conduit à un abandon progressif de la norme D2 Mac Paquet au profit d’une version améliorée du PAL. Le PAL Plus, moins coûteux que le D2 Mac, a permis aux téléspectateurs d’éviter un remplacement coûteux de leur matériel. De plus, sa compatibilité avec la stéréo a éliminé un avantage précédemment détenu par le standard D2 Mac.

En conséquence, Premiere a rapidement abandonné, avant même son lancement officiel, la diffusion sur les satellites TDF et en D2 Mac, jugée trop coûteuse.

Esprit Canal Premiere


“La télévision, c’était hier. Aujourd’hui, c’est Premiere.”
Derrière ce slogan audacieux et résolument “canalien”, la chaîne, inaugurée le 28 février 1991 à 19h30, assume d’être une télé pas comme les autres. À l’image de Canal+, Premiere se distingue par une identité de marque singulière et raffinée, imaginée par le designer britannique Neville Brody.

Neville Brody


Graphiste, créateur de caractères et directeur artistique britannique, Neville Brody, est une figure emblématique de la culture graphique. Il a révolutionné la mise en page de magazines avec des titres cultes comme The Face et a travaillé pour diverses chaînes de télévision comme VIVA, RTL 2 ou la télévision publique autrichienne ORF.

Portrait de Neville Brody

Pour un abonnement mensuel de 39 DM (et une caution de 120 DM pour le décodeur – le Syster de Canal+), la nouvelle chaîne mise sur une programmation haut de gamme. Elle propose jusqu’à 400 longs métrages par an, diffusés 12 à 18 mois après leur sortie en salle. À l’instar de sa consœur française, la chaîne opte pour la multi-diffusion, avec une rediffusion sur huit créneaux différents en l’espace d’un mois. Box-office, films en version originale, “productions européennes originales” sont au rendez-vous.

Le sport constitue un autre pilier de la programmation, avec en tête d’affiche le championnat allemand de première division de football. Premier match diffusé : Eintracht Francfort/1. FC Kaiserslautern, le 2 mars 1991. Pour la première fois outre-Rhin, une chaîne de télévision diffuse le match phare de chaque journée de championnat “en direct et en intégralité”. Canal+ importe son savoir-faire technique (angle de caméras, duo de commentateurs…) et mise sur des journalistes sportifs transfuges des chaînes publiques. Outre le football, la chaîne propose également du basket, de la boxe, du golf ou encore des sports américains (NBA, NFL).

Tout comme Canal+, Premiere profitera de la vitrine des émissions en clair pour montrer sa différence vis à vis des autres chaînes de télévision et ainsi, inciter à l’abonnement.

Parmi les émissions de Premiere


0137


Diffusée du lundi au vendredi à 19h30 - en clair - du 28 février 1991 au 28 février 1994

« 0137 »se distinguait par sa structure innovante. Couvrant un spectre large de sujets, l’émission se composait de trois interviews succinctes de 15 minutes chacune. Le troisième invité est sélectionné par les téléspectateurs eux-mêmes, grâce à un vote téléphonique utilisant le préfixe 0137. De plus, le public a la possibilité de voter pour trois invités potentiels lors de l’émission précédente.

La sélection des personnes interviewées est basée sur l’actualité et se divise en trois domaines principaux : la politique, les événements d’actualité et une variété de sujets divers.

Pour la recherche des invités et des sujets d’interview, le département de documentation de l’éditeur Gruner+Jahr (une filiale de Bertelsmann) collabore étroitement avec la rédaction de Premiere.

Un aspect intéressant de l’émission est la simplicité volontaire de l’aménagement du studio qui ne comportait pas de public. Cette présentation épurée s’est rapidement révélée être la véritable essence du format, car l’attention est entièrement portée sur les entretiens. Le design sobre et factuel du studio a été conçu par le designer britannique Neville Brody, à l’origine de l’habillage de la chaîne.

Récompenses obtenues par l’émission :

  • 1992 : Le Câble d’Or (Das Goldene Kabel)
  • 1992 : Le prix de la télévision bavaroise (décerné par le gouvernement du Land de Bavière) – Bayerischer Fernsehpreis
  • 1993 : Prix Adolf-Grimme – Médaille d’or

0137 Night Talk


Diffusée dans la nuit du vendredi au samedi aux alentours de minuit - en clair - du 7 mai 1993 au 30 décembre 1994

Spin-off de 0137, cette émission hebdomadaire était diffusée dans la nuit du vendredi au samedi, aux alentours de minuit, en clair. Elle offrait aux téléspectateurs l’opportunité d’appeler pour partager leurs histoires personnelles et leurs opinions. Les réactions pouvaient également être envoyées par fax ou via Datex-J, permettant ainsi la lecture de courts messages sous forme de superpositions de texte pendant la diffusion en direct.

Animée par Bettina Rust, elle stimulait les conversations avec une approche souvent décontractée et parfois impatiente, mettant fin abruptement aux discussions lorsqu’elle perdait tout intérêt. Ce comportement honnête, rafraîchissant et non conformiste a fait de cette émission un véritable succès critique.

Ce qui distinguait le concept de cette émission, c’était la mise en scène de la caméra. Des grues de caméra et des systèmes Steadicam étaient utilisés pour une conception d’image toujours “artistique”.

Produite dans le bâtiment de la tour de l’hôtel Hafen à Hambourg, le décor était délibérément épuré : la présentatrice était assise à un bureau, avec devant elle un téléphone et un écran pour la liste des appelants et les messages texte. À l’arrière-plan, on pouvait voir le paysage urbain sombre de Hambourg.

Tacheles (mit Johannes Gross)


Diffusée le dimanche à 19h30 - en clair - Saison 1991/1992

Des invités issus du monde de la politique, de l’économie et de la culture répondent aux questions des journalistes Johannes Gross, Desirée Bethge et Theo Sommer. Un thème par émission est abordé et mis en exergue dans un débat affutée. L’actualité latente est le maître mot : les questions et les phénomènes qui sont sur toutes les lèvres sont examinés sous l’angle de leur pertinence et font l’objet d’un débat contradictoire. L’émission ne rencontrera toutefois pas le succès escompté et s’arrêtera au bout d’une saison.

Kalkofes Mattscheibe


Dimanche soir à 20h - en clair - diffusion du 17 avril 1994 au 27 décembre 1998

Émission satirique où Oliver Kalkofe se livre à une parodie des programmes télévisés allemands.
Des extraits d’émissions sont sélectionné puis rejouer à l’aide d’un fond vert. Il imite non seulement les dialogues, mais aussi les costumes et les coiffures des personnes présentées dans les clips. Un travail qui lui a valu le prestigieux prix Adolf-Grimme en 1996.

Airplay - das Musikmagazin


Diffusion du lundi au vendredi à 12h45 - en clair - fin de diffusion inconnue

Magazine musicial quotidien, à une époque où les autres chaînes réduisait de plus en plus leurs émissions pop, Premiere se présentait comme “la bouée de sauvetage” des fans de musique. Unique en son genre à la télévision allemande, le magazine musical Airplay présentait les hit-parades actuels sous forme de clips vidéo. Le samedi, dans le « Countdown », Airplay passe en outre en revue l’aperçu complet des hits de la semaine.

Studio/Moor


Diffusion du 8 septembre 1994 au 9 mars 1995

Magazine dédié à l’actualité des médias – cette émission était un rebranding de l’émission “Canale Grande” diffusée sur VOX.

CNN


Diffusion du lundi au vendredi de 7h à 8h - en clair - entre 1991 et 1993

Les premières années, Premiere diffusait en clair, le programme de CNN pendant une heure chaque matin de 7h à 8h, avec les émissions : CNN Headline News et CNN Moneyline. A cette époque, la chaîne n’était pas encore disponible à l’échelle nationale en Allemagne, ainsi cette fenêtre de programme est devenue un programme premium, notamment en raison de la popularité de CNN à l’époque de sa couverture de la guerre du Golfe.

Zapping


Diffusion quotidienne - en clair - de 1991 à 2006

Déclinaison de la célèbre pastille de Canal+, le Zapping sélectionnait et rediffusait les moments les plus drôles, navrants, émouvants ou les plus étranges des émissions de la veille, toutes chaînes confondues.

ÉPISODE 1

Téléclub ramène le cinéma par câble


(Re)découvrez le premier épisode de « Pay-TV en Allemagne, un business très crypté » avec l’histoire de la première chaîne payante en Allemagne de l’Ouest