Création des premiers programmes régionaux d’information télévisée.

Premier essai de diffusion de la 2ème chaîne de télévision couleur émise selon le standard SECAM 625 lignes.

Charles de Gaulle inaugure la Maison de la R.T.F (aujourd’hui Maison de la Radio) afin de centraliser les différentes activités de la télévision et de la radio française.

39% des foyers sont équipés d’un poste de télévision selon l’INSEE.

L’O.R.T.F (Office de Radiodiffusion et de Télévision Française) remplace la R.T.F.

La collecte de la redevance, initialement attribuée à l’ORTF, est attribuée au contrôleur d’État en charge de l’audiovisuel public, son montant étant fixé par la loi de finances.

Création à l’initiative des États-Unis de la première société de télécommunications internationales par satellite intitulée INTELSAT (International Telecommunications Satellite Organisation) qui réunit originellement 7 pays (Canada, Japon, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Vatican). D’autres pays rejoindront l’organisation cette même année : l’Australie (24 août), la Norvège (31 août), la Suisse (16 septembre), la République Fédérale Allemande (21 septembre) et l’Irlande (5 octobre).

Première transmission par satellite, entre Moscou et Paris, d’une émission en couleur.

Loi n°66-457 instituant, au profit des auditeurs et téléspectateurs, un droit à l’antenne et des garanties concernant la liberté et la qualité de réception.

Mise en place des panels en France. Chaque panéliste est invité à donner une note d’appréciation, portée sur le carnet d’écoute, pour chaque émission regardée.

Les panélistes, recrutés selon la méthode des quotas, est représentatif de la population équipée en téléviseur âgée de 15 ans et +, réparti sur l’ensemble du territoire et renouvelé par moitié chaque semaine.

Les feuilles d’écoute étaient ensuite renvoyées par la poste chaque jour, permettant de calculer un taux d’écoute et un indice de satisfaction, dans un délai de 8 jours après la diffusion.

Création du JT de la deuxième chaîne.

Début officiel de la couleur en France.

Le CESP (Centre d’études des supports de publicité) publie sa première enquête annuelle sur l’audience des médias (presse, radio, télévision), reprise des études ETMAR de l’IFOP (Institut français d’opinion publique).

Ouverture des écrans à la publicité de marque par opposition à la publicité collective.

Lancement des Shadoks, avec des épisodes de 2 minutes diffusés après le journal du soir.

Grande grève des techniciens et des journalistes à l’ORTF. Distinguée par sa longueur, elle commence suite à la censure d’un reportage dans l’émission « Panorama » consacrée aux manifestations de Mai 1968.

Décret élargissant la composition du conseil d’administration de l’ORTF.

Création de la Régie Française de publicité (RFP), une société anonyme, filiale de l’ORTF.

Le Gouvernement annonce un projet de troisième chaîne en couleur.

Apparition d’interludes entre les programmes.

Démarrage du journal télévisé sur la 2ème chaîne, 24 heures sur la Deux. Une libéralisation de l’information télévisée avec la création de deux unités de programmes d’information séparées avec Pierre Desgraupes sur la Une et Jacqueline Baudrier sur la Deux

Les deux chaînes de télévision couvrent l’intégralité du territoire.

Début des actualités régionales diffusées avant le Journal Télévisé de 20h sur la 2ème chaîne couleur.

Première émission d’Aujourd’hui Madame.

Apparition de la publicité de marque sur la deuxième chaîne couleur.

Création du S.O.P (Service d’observation des programmes) au sein de l’ORTF, chargé de surveiller l’application des cahiers des charges par les chaînes de télévision et de radio.

La loi de réforme n°74-553 modifie le statut de l’Office et introduit notamment la décentralisation de la production et la déconcentration des décisions sur les programmes au sein de l’Office.
Création du Haut Conseil de l’Audiovisuel, ancêtre de la Haute Autorité, CNCL puis CSA.
Enfin, la publicité ne peut dépasser 25% des ressources de l’ORTF.

Le Premier ministre Pierre Messmer annonce à Thionville, l’autorisation d’expériences pilotes de télédistribution et d’exploitation de réseaux câblés.
Sept villes ont été choisies pour servir de banc d’essai : Cergy-Pontoise, Chamonix, Créteil, Grenoble, Metz, Nice et Rennes. Une société chargé de gérer ces expérimentations est créée : la « Société française de télédistribution » gérée à 50% par l’ORTF et à 50% par les PTT.

Mis à part Grenoble où une expérience était déjà en cours et Metz où un quartier périphérique (la ZUP de Borny) disposait depuis 1969 d’un réseau auquel environ 2 000 foyers étaient raccordés, aucune des autres villes n’a réussi à jeter les bases d’un authentique réseau de télédistribution.

Conséquence du choc pétrolier : les émissions s’arrêtent à 23h00 afin de réaliser des économies d’énergie.

Lancement du premier satellite de télévision directe ATS-6, par la NASA.

La loi du 7 août 1974 entérine le démantèlement de l’ORTF, dont les missions ont été confiées à un établissement public de diffusion (Télédiffusion de France – TDF) et à des sociétés nationales de programmes (TF1, Antenne 2, FR3, Radio France) et de production (Société Française de Production, SFP). Les missions de conversation des archives, de recherches de création audiovisuelle et de la formation professionnelle sont, quant à elles, confiées à l’Institut national de l’audiovisuel (INA).

Lancement du satellite de télécommunications franco-allemand « Symphonie-A ».
Un second satellite « Symphonie-B » sera lancé le 27 août 1975.

Début des émissions de TF1 (Télévision Française 1), Antenne 2 et FR3 (France Régions 3) suite à l’éclatement de l’ORTF.

Dans la même veine, le SEO (Service d’études d’opinion) devient le CEO (Centre d’études d’opinion). L’organisme est rattaché aux services du Premier ministre.

Arrivée de la couleur sur TF1.

Les ventes de téléviseurs couleur dépassent pour la première fois celles de téléviseurs noir et blanc.

Première diffusion sur Antenne 2 du Journal Télévisé des sourds et malentendants.

Création de Arabsat par les membres de la Ligue Arabe dans le but de répondre aux besoins d’information, culturels et éducatifs de ses États membres.

Lancement du satellite de diffusion direct EKRAN 1 par l’URSS. Chaque satellite de la série était conçu pour fournir une chaîne de télévision et deux chaîne de radio aux systèmes de télévision par câble de toute l’URSS et aux postes de radio individuels du nord de la Sibérie.

Tenue de la WARC (World Administrative Radio Conference), conférence mondiale de planification de la télévision par satellite, organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour la répartition des satellites de diffusion directe sur l’orbite géostationnaire. Elle débouche sur les accords de Genève sur la radiodiffusion par satellite en Europe.

La France se voit reconnaître une position géostationnaire (19° Ouest), cinq fréquences et une ellipse de télévision directe couvrant la plus grande partie de l’Europe.

Création d’Eutelsat (Eutelsat Intérimaire, son premier nom), organisation européenne de télécommunications par satellite, créée à titre provisoire par 17 États européens, membres de la Conférence européenne des administrations des postes et des télécommunications. Elle avait pour objectif de fournir du secteur spatial nécessaire aux services publics de télécommunications internationales en Europe.

Apparition du système d’information et de sous-titrage Antiope (Acquisition Numérique et Télévisualisation des Images Organisées en Pages d’Ecriture). Il est aujourd’hui remplacé aujourd’hui par le télétexte.

Création de la tranche d’information de la mi-journée Antenne 2 midi diffusée  à 12h45 sur la chaîne éponyme.

Le conseil interministériel qui s’est réuni mardi 20 février à l’Elysée sur la politique spatiale a pris plusieurs décisions dont la réalisation d’un système national de satellites de télécommunications : Télécom 1 et Télécom 2.

32ème sommet franco-allemand avec un accord de principe pour la construction des satellites de télévision directe : TDF 1 et TV SAT de forte puissance (230 W).